Cliquez ici >>> 🕹️ berceau de la route de la soie du sud
Arménie berceau de la Chrétienté . Les étapes de votre voyage à moto en Arménie. 1er jour : PARIS / EREVAN Rendez-vous à l'aéroport de Roissy CDG et envol vers Erevan, capitale de l'Arménie. 2ème Jour : EREVAN / NORADOUZ / JERMUK / YEGHEGANDZOR (230 km asphalte) Prise en charge des motos et direction la province de Gegharqunik. Visite de sources chaudes
Aenviron 250 m, prenez le chemin sur la droite ; passez derrière les maisons du Mas d'Aval puis sous le porche à gauche. Suivez la calade, traversez la route et poursuivez tout droit. Traversez à nouveau la route, le chemin est à environ 30 m sur la gauche.
Laroute M41 qui conduit au Pamir fut achevée sous Staline, dans les années 1930. Depuis Douchanbé, elle file vers l’est par des steppes brûlées de soleil. Elle rejoint l’Amou-Daria au village de Kalai Khumb, distant de 400 kilomètres. Comment ne pas contempler avec émotion ce fleuve emblématique que les Grecs appelaient Oxus ?
Mardi30 avril – Sur le plan culturel, Andong est connue comme berceau de la pensée confucéenne en Corée du Sud. Si l’on est chanceux ou que l’on a calculé son coup, il peut être intéressant de s’y trouver durant la période du festival des masques, qui a lieu à la fin du moins de septembre. Ce n’est pas notre cas.
Munissezvous d’une carte qui court de la mer Noire jusqu’à l’océan Indien, installez-vous au calme, et partez pour le plus beau et le plus érudit des voyages vers le berceau de la civilisation, des religions, de l’économie et du mouvement. Ensuite, direction le sud-est, quelques centaines d’années avant notre ère, et empruntons la route du changement de format de l’histoire
Ou Rencontrer Des Femmes Celibataires A Montreal. Publié le 16 nov. 2019 à 830Le Colombo Financial District », n'est encore qu'une vaste étendue de sable sur Galle Face Green », la promenade du front de mer de la capitale sri-lankaise. Une presqu'île artificielle de près de 2,7 km2 encore complètement déserte sur laquelle s'activent ouvriers, dont 300 Chinois. Ils creusent des canalisations, plantent palmiers et frangipaniers, et bientôt ils en construiront les à 2021, les premières tours de verres devraient commencer à sortir de terre. Dans le monde entier, les entreprises chinoises s'affairent à développer des infrastructures dans le cadre des nouvelles routes de la soie sous l'impulsion du président Xi Jinping. Mais au Sri Lanka, c'est une ville qu'elles La Chine à la conquête du commerce mondial les nouvelles Routes de la SoieLe Colombo Financial District » ou Port City », est développé par China Harbour, filiale de l'entreprise publique China Communications Construction Company, qui a investi 1,4 milliard de dollars dans le projet. Une somme qui en fait le plus important investissement direct étranger au Sri Lanka. Les promoteurs tablent sur créations d'emplois à Le gouvernement a misé sur cette cité financière internationale, mais je ne connais pas beaucoup de Sri Lankais suffisamment éduqués pour un jour pouvoir prétendre à ce genre de travail, juge Paikiasothy Saravanamuttu, analyste du Center for Policy Alternatives à Colombo. Et tous ces hôtels et ces immeubles y aura-t-il seulement un jour assez de touristes et de personnes pour les remplir ? »Le projet a également été critiqué pour son impact environnemental pour construire cette presqu'île, il a fallu draguer des dizaines de millions de mètres cubes de sable au large du Sri Lanka, accélérant ainsi l'érosion des la présidence de Mahinda Rajapakse , le frère de Gotabaya Rajapakse, l'un des favoris de cette présidentielle, le Sri Lanka s'est rapproché de la Chine. Pékin prête des milliards de dollars au Sri Lanka pour des projets d'infrastructures dont l'utilité est aujourd'hui remise en de Mattala dans le sud du pays, construit par le clan Rajapakse, est quasiment désert. Et en 2017, le Sri Lanka s'est retrouvé dans l'incapacité de rembourser son emprunt et s'est vu contraint de céder le port d'Hambantota, dans le sud du pays, à la Chine pour une durée de 99 ans. Hambantota est ainsi devenu un symbole du piège de la dette que peuvent représenter les projets de dépendance Les Chinois ne posaient pas de conditions lorsqu'ils prêtaient de l'argent, et les Rajapakse se sont servis de cet argent pour des projets qui relèvent de la vanité, mais les Chinois étaient ravis de prêter, plaçant les dirigeants et le pays dans une relation de dépendance », analyse Paikiasothy Saravanamuttu. Et peu importe qui sera le vainqueur de cette élection, il devra composer avec le partenaire chinois.
Avec la dynastie des Han s'ouvre également la route de la soie »…1. Qu'est-ce que la route de la soie » ?• La route de la soie » est en fait un ensemble de routes commerciales, terrestres et maritimes, qui relient la Chine à l'Occident. Il s'agit d'un des premiers exemples de grand commerce international de l'Histoire. Partant de Xian, en Chine, les itinéraires commerciaux passaient par l'Asie centrale et s'achevaient sur la Méditerranée, après un périple de plus de 7 000 km.• La route de la soie fut ouverte au iie siècle av. par le général chinois Zhang Qian les empereurs Han étaient en conflit avec les nomades Xiongnu et, pour lutter efficacement contre ces cavaliers redoutables peut-être les ancêtres des terribles Huns, avaient besoin d'alliés et de chevaux. En poussant plus à l'ouest, vers les steppes d'Asie centrale, les Chinois se donnaient la possibilité d'acheter des chevaux, voire de se trouver des tribus alliées ou mercenaires. Pour cela, il fallait de l'argent l'Empereur décida alors de faire commerce de la soie, matière précieuse monopole d'État, dont seule la Chine possédait le secret de fabrication.• La route comportait plusieurs itinéraires possibles, tant terrestres que maritimes. Au nord, les routes terrestres furent bientôt protégées sur une partie du trajet par le prolongement de la Grande Muraille. Les convois étaient formés de caravanes de chameaux ou de dromadaires pouvant atteindre 500 personnes. Chaque animal pouvait transporter environ 140 kg de marchandises. Les pistes contournaient le grand désert du Taklamakan, puis rejoignaient la Perse via l'Asie centrale et poussaient ensuite à travers la Syrie vers la Méditerranée. Les marchands faisaient rarement la route en entier les itinéraires étaient jalonnés de relais, installés dans des oasis-forteresses, pourvus de caravansérails qui servaient de lieu d'échange et de Une route d'échanges de toutes sortes• Le long de ces routes s'échangeait la soie, produit à très haute valeur ajoutée pour un encombrement faible qui justifiait son lointain commerce. Les Grecs, puis les Romains appréciaient la soie venue de Chine dès le ive siècle ils appelaient d'ailleurs la Chine le pays des Sères » les soyeux ». La soie était fabriquée à partir des cocons des vers à soie, selon des techniques qui restèrent longtemps secrètes l'exportation de vers à soie ou la transmission des secrets de fabrication étaient punies de mort par l'Empereur ! Les patriciens de Rome l'appréciaient et le philosophe Sénèque, défenseur de la vertu, pestait contre cette étoffe si fine que le mari ne connaissait pas mieux qu'un étranger le corps de son épouse » ! La soie était d'un prix si élevé qu'elle pouvait servir de monnaie, à l'égal de l'or !• Mais bien d'autres produits étaient échangés le long des routes de la soie d'abord des chevaux de la vallée de Fergana, en Asie centrale, que les Han, qui les appelaient chevaux célestes », achetèrent en si grand nombre que les peuples de la vallée stoppèrent les échanges. L'empire han força leur réouverture par la guerre. Mais les marchands échangeaient également porcelaine, ambre, lin, ivoire, épices, verre, corail, métaux précieux, etc.• Les échanges ne furent pas seulement commerciaux. Par la route de la soie arrivèrent également les idées, les philosophies, les religions. C'est par elle qu'arrivèrent en Asie centrale et en Chine l'islam et le bouddhisme, qui marque encore ces régions à l'heure actuelle. C'est par elle que se diffusèrent les inventions chinoises boussole, poudre à canon, papier, etc.. C'est elle qu'emprunta Marco Polo à la fin du xiiie siècle pour explorer la route de la soie ne fut délaissée que progressivement, à partir du xve siècle, avec la généralisation de la production de soie en dehors de Chine et l'ouverture par les Européens de la route maritime des épices.
1Les routes caravanières qui permettaient, depuis la Russie ou l’Iran, de gagner la Chine passaient par l’Asie centrale puis par le Turkestan oriental l’actuel Sinkiang [1], après avoir franchi le désert turkmène ou la steppe kazakhe, les monts T’ien-chan ou les hauts plateaux du Pamir. La plus importante de ces routes se partageait ensuite, au niveau de l’oasis de Kachgar, en trois itinéraires qui contournaient, par le nord et par le sud, le Takla-Makan, l’un des plus vastes déserts de sable d’Asie. Tous convergeaient vers la porte extrême-occidentale de la Grande Muraille, par où ils pénétraient en Chine en suivant le couloir du Kan-sou, qui se glisse entre le désert de Gobi et le Tibet du Nord. La soie n’a été qu’une des nombreuses marchandises convoyées par les caravanes qui empruntaient ces routes asiatiques. Elle était très prisée en Iran, en Asie Mineure et en Occident, et c’est sans doute la raison pour laquelle, au milieu du xixe siècle, le géographe allemand von Rechthofen a forgé l’expression route de la Soie » pour qualifier celle qui apportait, depuis deux millénaires, cette précieuse matière en Europe. 2L’expression route de la Soie » est, on ne peut le nier, poétique et exotique et, au xixe siècle comme aujourd’hui, elle a incité les Européens au rêve et à l’aventure. Elle excitait surtout l’imaginaire d’une Europe mal informée - pour ne pas dire totalement ignorante -, non pas sur la Chine qui se trouvait à l’extrémité de cette route, ni sur l’Asie Mineure, l’Iran ou la Russie qui en étaient les premières étapes orientales, toutes à peu près connues, mais sur les parties centrales de cette route la Transoxiane, qui abritait les villes mythiques de Boukhara et de Samarkand, et surtout le Turkestan oriental deux régions demeurées quasiment inconnues jusqu’au milieu du xixe siècle, enfin la zone frontière avec la Chine, le Kan-sou, où les dernières tours de garde des murailles de la Chine se heurtaient aux dunes géantes des grands déserts d’Asie. Or ces deux dernières régions sont celles où les peuples d’Asie centrale obtenaient des Chinois la soie, le thé, la porcelaine et le satin, échangés contre du jade, des chevaux, des pierres précieuses et des fourrures. Vers l’ouest cheminaient donc la soie, la porcelaine, le satin, et vers l’est le jade et les chevaux. La route de la Soie apparaît dès lors comme une vue de l’Occident, réductrice par ailleurs puisque l’expression laisserait penser que la soie seule a marqué de son empreinte l’ensemble des routes caravanières et que cette matière se trouvait au centre d’un échange direct avec la Chine. La route de la Soie serait alors un mythe, une fiction historique. 3L’œuvre de Fernand Braudel peut nous aider à comprendre les raisons de son existence. Prenant en considération l’action des hommes et les relations qu’ils avaient tissées avec des régions lointaines, cet historien étendait le monde méditerranéen, berceau de l’Occident, bien au-delà de ses frontières géographiques. Sa Plus Grande Méditerranée » intégrait des Orients proches ou lointains à travers les caravanes qui aboutissaient sur les rives de la Méditerranée [2]. À ce titre, on peut admettre qu’à travers la soie, la porcelaine ou le satin, d’abord achetés par les Romains aux Parthes et aux Sogdiens, ensuite par les marchands génois et vénitiens aux Persans, la Plus Grande Méditerranée se trouvait ainsi économiquement et culturellement liée à l’Asie centrale. Cette Asie n’allait cependant pas au-delà des marchés fréquentés par les Romains et les Persans. On croyait alors, et nous croyons encore, que la route de la Soie allait jusqu’en Chine. Elle s’arrêtait en fait au Turkestan. À l’Est, elle s’appelait tout simplement Grande Route » ou Grande Route des caravanes [3] ». S’il avait fallu lui trouver un nom, c’est sous celui de route du Cheval, ou de route du Thé, ou de route du Jade, qu’elle aurait été connue. Notre savoir s’arrêtait aux limites de la Plus Grande Méditerranée et ne nous permettait pas de connaître ou même d’imaginer ce qui pouvait exister au-delà , si tant est qu’on pût même, à l’époque, concevoir un au-delà . 4Les routes du Thé fournissaient aux nomades des steppes du Turkestan et de Mongolie les feuilles nécessaires à la fabrication de cette boisson, préférée au célèbre lait de jument koumis. Vue de Chine, cette route devenait une route du Cheval, puisque le thé était échangé en priorité contre les chevaux de la steppe, petits et résistants, dont l’empire du Milieu manquait tant. Les routes de Haute-Asie étaient, enfin et surtout, pour les Chinois et pour les Centre-Asiatiques, des routes du Jade. Le jade, originaire du Turkestan, avait pour les premiers une importance religieuse et politique unique. Plus que les autres marchandises échangées sur la Grande Route, il s’inscrit dans la longue durée et marque les relations politiques et économiques entre la Chine et le Turkestan oriental bien avant l’ère chrétienne et jusqu’au xviiie siècle, lorsque l’empire du Milieu connut une ruée sans précédent vers les marchés de jade du Turkestan, à l’image de la ruée vers l’or dans l’Ouest américain [4]. 5À l’époque de la dynastie des Han 206 av. apr. les Chinois établirent, au point de convergence des routes venues d’Occident, à l’extrémité ouest de leur Grande Muraille, un poste de garde appelé la porte de Jade Yu-men, qui marquait la frontière entre la civilisation - leur civilisation - et la barbarie. La porte de Jade était donc la porte de la Chine lorsqu’on arrivait d’Asie centrale. Elle gardait l’accès du corridor du Kan-sou et exerçait un contrôle rigoureux sur tout ce qui entrait dans l’empire du Milieu ou en sortait. Comme on le constate, depuis l’Asie centrale, rien sur cet axe n’évoque le transit de la soie. Certes, celle-ci est passée par la porte de Jade, mais la toponymie, cette grande mémoire de l’humanité, n’en a pas fixé le souvenir. En Chine, la soie n’a été, à la différence de ce qu’elle a signifié pour l’Occident, ni la plus précieuse ni la plus recherchée des matières. Elle n’a eu d’importance que comme monnaie d’échange. Le chanvre, par exemple, lui était préféré et était plus coûteux. Le jade, en revanche, rare sur le territoire chinois et dont la jouissance n’était réservée qu’aux empereurs, à leurs fils et aux grands dignitaires de l’empire, fut la gemme la plus recherchée pendant des millénaires. Le jade provenait essentiellement des oasis de Yarkand et de Khotan, situées aux confins du désert de Takla-Makan, sur la route du Sud, la plus empruntée alors, et c’est lui qui donna son nom à la porte. Turkestanais ou Chinois, tous s’adonnèrent au commerce de cette pierre, qui non seulement avait précédé celui de la soie sur la Grande Route mais qui bien souvent l’emporta sur celui-ci au cours de l’histoire. Lorsque, au début du xviie siècle, le jésuite Benedict Goës, en route pour la Chine, visita l’oasis de Yarkand, il constata que le produit le plus recherché et le mieux négociable, sur la route et surtout en Chine, était, ainsi qu’il l’écrit, une espèce de marbre translucide que l’on nomme jaspe ». Encore inconnu en Occident, le jade était ainsi nommé par les voyageurs européens qui le découvraient, depuis Marco Polo qui l’avait vu au même endroit trois siècles auparavant. 6S’il est aujourd’hui de plus en plus difficile de parler d’une route de la Soie pour caractériser l’ensemble des itinéraires transasiatiques, à moins de préciser où l’on se situe - en Occident ou en Chine -, et ce en dépit de la récupération touristique par les Chinois comme par les Occidentaux, ne serait-il pas tout aussi maladroit de parler d’une route ou de routes du Jade à propos de la route du Sud du Takla-Makan, et le titre de ce livre ne contribuerait-il pas à entretenir un autre mythe ? Ce serait le cas, en effet, si l’objectif de cet ouvrage était de remplacer la route de la Soie par celle du Jade. Les deux routes, du reste, ne sont pas comparables puisque, si la soie a établi un lien entre l’Europe et l’Asie, le jade n’a jamais rapproché que l’Asie centrale et la Chine. Dans la mesure toutefois où l’on considère la Grande Route depuis la Chine, telle que la voyait, par exemple, un marchand de Sou-tcheou ou de Yang-tcheou sur la mer Jaune, l’expression route du Jade » acquiert un sens. Elle possède également un sens pour les différents peuples qui ont habité les oasis de Yarkand et de Khotan, où cette pierre abondait, et pour tous les marchands et contrebandiers du Turkestan oriental, qui savaient que le jade pouvait, mieux que la soie, faire leur fortune. Qui avait entendu parler alors, en Occident, hormis quelques voyageurs, de la fascination sans limites de l’empire du Milieu pour cette pierre et de l’existence d’un commerce ancien la concernant dans les pays situés au centre de la route qui leur apportait la soie ? Aurait-on seulement pu l’imaginer, puisqu’en Europe on ignorait tout, en fait, de cette pierre jusqu’au milieu du xixe siècle ? 7Au cours des recherches qui ont précédé et accompagné l’écriture de cet ouvrage, je me suis longtemps posé la question de savoir si l’expression route du Jade » avait une consistance historique et si elle avait déjà été employée par des historiens. Je cherchais en fait la confirmation d’une intuition qui m’avait traversé l’esprit. La découverte de cette expression Kach Techi Yoli, en ouïgour sous la plume d’historiens orientaux, principalement ouïgours et japonais, qui ont regardé la route depuis l’Asie n’est pas le fait du hasard. Ces historiens expliquent que la Grande Route était connue des Chinois aux époques les plus anciennes parce qu’elle apportait le jade en Chine. De même, la route de la Soie avait succédé à celle du Jade, confirmant l’antériorité du commerce du jade sur celui de la soie [5]. Il importe toutefois de signaler que c’est le commerce de la soie qui a étendu la Grande Route jusqu’à l’Asie Mineure [6]. 8L’expression route du Jade » recouvre donc au moins trois réalités. La première est la présence d’un commerce du jade de l’Asie centrale vers la Chine qui, à une époque lointaine, l’emportait sur tous les autres échanges. Après avoir emprunté la route qui contournait le désert de Takla-Makan par le sud, ce commerce a suivi plusieurs autres routes, par le centre ou par le nord, pénétrant en Chine par le corridor du Kan-sou, mais aussi par une voie plus septentrionale à travers le désert de Gobi et la Mongolie. La deuxième réalité est l’existence d’un itinéraire précis, le plus ancien, que l’on peut appeler route du Jade. C’est la piste caravanière du Sud, qui longe le désert de Takla-Makan et traverse le désert du Lop. Cette voie fut empruntée par les marchands de jade approximativement entre le iie siècle av. et le ive siècle apr. plus rarement ensuite, quoiqu’elle ne fût jamais totalement abandonnée. C’est sur cet itinéraire que se trouvent les cités riches en jade de Yarkand et de Khotan. La troisième réalité, enfin, fait référence au rôle du jade dans l’histoire politique, religieuse, culturelle et économique de la Chine, rôle beaucoup plus important, par exemple, que celui joué par l’or en Occident. L’importance de la pierre peut se résumer en peu de mots le jade faisait l’empereur et était la plus parfaite représentation du principe du yang, dispensateur de vie. Notes [1] Des tableaux en fin de volume permettront au lecteur de trouver l’orthographe exacte en alphabet latin chinois pinyin des noms communs et des noms propres, transcrits ici selon le système de l’École française d’Extrême-Orient qui a l’avantage d’indiquer la prononciation exacte. [2] Fernand Braudel, La Méditerranée et le Monde méditerranéen à l’époque de Philippe II [1949], Paris, Armand Colin, 1990, vol. I, pp. 201 sqq. [3] Gülzäpär Muhämmät, Un regard sur le développement du commerce au Sinkiang aux époques anciennes », in Études de sciences sociales du Sinkiang, 1998, 3, p. 63 [turc ouïgour] ; Niyaz Kirimi, Les anciennes routes caravanières du Sinkiang », in Études de sciences sociales du Sinkiang, 1989 [turc ouïgour]. [4] James A. Millward, Beyond the Pass. Economy, Ethnicity, and Empire in Qing Central Asia, 1759-1864, Californie, Stanford University, 1998, pp. 180-191. [5] Yoshito Harada, East and West II », in Memoirs of the Research Department of the Toyo Bunko, Tokyo, 1971, 29, pp. 57-79 ; Qasim Arshi, La route de la Soie et la civilisation occidentale », in Journal scientifique de l’université du Sinkiang, Urumchi, 1994, 1, pp. 109-122 [turc ouïgour] ; Sun Bing, Le jade de Khotan, célèbre dans le monde », in Göhär Zemin Khotän [Khotan, pays des joyaux], Shinjang Sän’ät Näshriyati, 1995 [turc ouïgour] ; et Häbibä Abdulla, Propos sur le jade de Khotan », in Memorandum du Sinkiang, 1999 [turc ouïgour]. [6] Abdulkerim Rähman, Osman Ghäyräjan, Le Sinkiang, carrefour de la route de la Soie », in Journal scientifique de l’université du Sinkiang, Urumchi, 1990, 4, pp. 14-27 [turc ouïgour].
La Vallée De Fergana ©Jokari - - Ancien Palais De Khudayar ©MehmetOZB - De Fergana ©MehmetOZB - Kamchik Qamchiq ©Axel - - Khan's Palace © - Arashan - Région De Namangan ©Husniddin - De Fergana ©Giovannibosche - vallée de Fergana, cœur vibrant de l'OuzbékistanConsidérée comme le berceau de la civilisation, la vallée de Fergana est la région la plus peuplée de l'Ouzbékistan. Bordée par les montagnes, elle est l'un des centres culturels majeurs de l'Asie Centrale et abrite des sites antiques et des monuments moyenâgeux. La vallée est une étape clé sur la route de la soie et arbore de somptueux jardins orientaux. Autrefois berceau de la religion zoroastrienne puis base du puissant empire moghol d'Asie du Sud, elle est aujourd'hui peuplée de quelques sept millions d'habitants qui profitent de cette vaste plaine alluviale fertile pour vivre de leur activité vallée de Fergana abrite un certain nombre de villes d'intérêt, comme Andijan et ses nombreuses industries, Kokand et sa ferveur religieuse sans faille ou encore Namangan et les ruines de son ancienne citadelle. Baignée de jardins florissants, elle cumule les intérêts naturels, culturels et historiques et perpétue ses traditions ancestrales. Vous y rencontrerez des maîtres tisserands, des sculpteurs sur bois, des céramistes et autres artisans qui mettent tout en œuvre pour préserver leur mode de vie manquez pas de visiter la vallée de Fergana au moment de la récolte du coton, alors que les champs s'animent des centaines de cueilleuses. Habillées de leurs robes traditionnelles visibles à des centaines de mètres, ces dernières offrent un spectacle on ne peut plus authentique. Au rythme des chansons ouzbèkes traditionnelles, des sacs de coton suspendus au dos, au cou et aux hanches, elles s'affairent à la tâche comme le faisaient leurs ancêtres il y a des siècles de ça. Vous aurez même l'occasion d'aller visiter les plantations et de rencontrer les cueilleuses qui vous expliqueront leurs méthodes de travail. Un vrai retour dans le passé dans cette région restée authentique malgré le passage du temps et l'essor progressif du tourisme.
Terres Lointaines Nos voyages en Ouzbékistan Accueil / Ouzbékistan L’Ouzbékistan, au carrefour des routes de la Soie Imposantes mosquées, dômes et minarets aux mosaïques bleu turquoise, médersas, tchaïkanas maisons de thé traditionnelles, steppes immenses … voilà seulement un échantillon des richesses qui vous attendent si vous voyagez en Ouzbékistan. Au cœur de l’Asie centrale, berceau d’une culture ancienne de plus de deux millénaires, c’est la destination insolite et hors des sentiers battus par excellence. Les villes y sont restées authentiques, comme les habitants, qui vous offriront naturellement une hospitalité remarquable. D’Alexandre le Grand à Staline, de Gengis Khan à Tamerlan, le pays a été marqué par une histoire forte, encore présente aujourd’hui. Visitez un caravansérail, vestige de la tradition marchande ouzbèke, perdez-vous dans les bazars à la recherche de soieries chatoyantes ou de céramiques colorées, et goûtez au dépaysement le plus total ! L’Ouzbékistan est un pays magique, et vous en reviendrez éblouis ! Préparer son voyage en Ouzbékistan Il y a environ 7h de vol entre Paris et Tachkent, et le décalage horaire est de 3 heures. Les formalités pour partir en Ouzbékistan sont simples il suffit d’avoir un passeport valide trois mois après la fin du séjour. Vous devez également avoir vos vaccins habituels à jour. Nous conseillons de prévoir un séjour de 12 jours minimum, et bien plus si vous décidez de prolonger votre circuit jusqu’à Noukous ou dans la vallée de Ferghana. Avant de partir, vous pouvez lire Le Grand Raid Brest Samarcande de Lallouet et Vincenti, Samarcande d’Amin Maalouf, ou les Contes du Chemin de Fer d’Hamid Ismaïlov. Côté cinéma, regardez Luna Papa, tragicomédie qui donne sur un ton burlesque une image de l’Asie centrale. Que faire en Ouzbékistan ? L’Ouzbékistan est un mariage magique entre steppes désertiques et villes emplies de richesses culturelles et de trésors. Visitez Samarcande, Boukhara, Khiva ; ces villes inscrites au Patrimoine Mondial de l’Unesco, symbolisent toute la magie de l’Orient. Admirez le bleu des mosaïques de la mosquée Bibi Khanum à Samarcande. Flânez au cœur de la vieille ville de Boukhara, une oasis posée au milieu du désert. A Khiva, grimpez au sommet du minaret de la mosquée Islam Hoja pour admirer le coucher du soleil sur le haut des coupoles. Un moment féérique. A Tachkent la capitale, perdez-vous dans le marché de Chorsu Bazaar, qui grouille d’échoppes colorées aux parfums d’épices enivrants. Dans la vallée de Ferghana, berceau de la culture ouzbèque, vous découvrirez les champs de coton et les robes aux couleurs chatoyantes des cueilleuses. Et pour vivre le meilleur de votre voyage en Ouzbékistan, passez une nuit chez l’habitant, qui vous apprendra à cuisiner le fameux plov, le plat national, ou le naan, galette de pain traditionnelle. Quand partir en Ouzbékistan ? Le pays présente un climat très contrasté, il faut donc bien choisir la période pour prévoir son voyage. Le thermomètre peut descendre en dessous de 0°C en hiver, et atteindre 50°C dans certaines régions en été. Le meilleur moment pour partir en Ouzbékistan est donc la mi-saison, d’avril à mai ou de septembre à octobre, quand les températures sont agréables, entre 20 et 30°C. Prévoyez tout de même une tenue pour les matinées plus fraîches dans certaines régions, comme à Samarcande par exemple. Si vous en avez l’opportunité, planifiez votre voyage sur-mesure en Ouzbékistan fin mars, pour vivre l’un, si ce n’est le plus grand événement du pays. Le Navro’z est l’occasion de fêter la fin de l’hiver, et de déguster les délicieux khalim mélange de viande et de céréales et soumalak dessert préparé à base de graines de blé, de farine et de sucre. janv. févr. mars avril mai juin juil. août sept. oct. nov. déc. L'Ouzbékistan selon vos envies Nos conseillers spécialistes Ouzbékistan Terres Lointaines, c'est... Expérience Plus de 40 000 voyageurs depuis près de 10 ans Qualité Des prestations d’exception au meilleur prix Authenticité Une expérience unique, à votre image Assistance L’assurance de nous joindre pendant votre voyage 7j/7 Nos bureaux Paris 01 75 60 63 50 21 boulevard des Batignolles 75008 Paris Sur rendez-vous uniquement Je demande un devis Nos conseillers Elodie Manon Amandine Clémence Nos conseillers Maud Mélanie Nos conseillers Nos conseillers Florence Stéphanie Solene Nos conseillers Pauline Coralie Nos conseillers Aurélie Audrey Nos conseillers Nolwenn Inscrivez-vous à notre newsletter et recevez nos dernières idées de voyages Votre inscription n’a pas réussi. Merci de réessayer. Placeholder inscription réussie.
berceau de la route de la soie du sud