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Chaque ouvrage qu’il publie est traduit dans une quinzaine de langues, dont le catalan, le nĂ©erlandais, le serbe, le danois, le suĂ©dois, l’arabe et le japonais. Estce possible qu'il n'y ait pas du tout de regard ? sibusate Disciple de L'Univers Inscrit le: 01 Mar 2014 Messages: 103 . 112 points. sibusate, PostĂ© le: Mar 02 AoĂ» 2022, 12:44 Sujet du message: 97539 90731: Bonjour Tout Ă  fait possible. En ce qui me concerne, le fourreau - celui qui amenait la ligne tĂ©lĂ©phonique - va directement de la trappe France Telecom sur le Ou Rencontrer Des Femmes Celibataires A Montreal. PubliĂ© le 26/08/2022 Ă  1059, Mis Ă  jour le 26/08/2022 Ă  1451 Cyril Hanouna lors du pilote de Touche pas Ă  mon poste! » le 25 aoĂ»t 2022 Jack TRIBECA / Bestimage pour C8 NOUS Y ÉTIONS - Le 29 aoĂ»t Ă  partir de 19h10, Cyril Hanouna aborde la onziĂšme rentrĂ©e de son talk-show sur C8. Un record de longĂ©vitĂ© pour un mĂȘme animateur dans une quotidienne diffusĂ©e en 8 octobre 2012, Cyril Hanouna Ă©tait aux manettes pour le lancement de D8 et celui de la nouvelle formule de Touche pas Ă  mon poste! ». Dix ans plus tard, la chaĂźne a changĂ© de nom mais l'animateur est toujours Ă  la tĂȘte de son talk-show et aborde cette nouvelle saison avec une Ă©nergie inĂ©branlable. Jeudi Ă  la Canal Factory de Boulogne-Billancourt, tel un marathonien, il a enchaĂźnĂ© trois sĂ©ances d'enregistrement en l'espace de huit heures sans la moindre baisse de rĂ©gime. AprĂšs un Ă©tĂ© rythmĂ© par les tournois de padel tennis et l'objectif fou d'intĂ©grer le top 100 français de la discipline, Cyril Hanouna a retrouvĂ© un terrain oĂč il est tout aussi Ă  son aise, celui du plateau de TPMP ». La tendance de cette nouvelle saison sera d'ĂȘtre davantage dans la bonne humeur, nous a-t-il confiĂ©. Il y aura toujours des gros dossiers et des dĂ©bats mais nous allons davantage aller vers le divertissement. Les gens ont envie de rigoler et nous aussi. »La saison 2021/2022, marquĂ©e par la campagne prĂ©sidentielle et de nombreux sujets sociĂ©taux, a Ă©tĂ© celle de tous les records pour TPMP » avec 24% d'augmentation de l'audience moyenne en un an, tĂ©lĂ©spectateurs au rendez-vous 6,8% de PDA, un pic record Ă  plus de 2 millions, et un succĂšs sur le digital avec 3,2 milliards de vues sur les rĂ©seaux sociaux et plateformes vidĂ©o selon la chaĂźne. Le talk animĂ© par Cyril Hanouna sĂ©duit de plus en plus les jeunes et se positionne en tĂȘte du classement sur les cibles 15-24 ans avec 9,2% de PDA. Les “ouais”, je n'en veux plus »Cyril HanounaÀ 11 heures pĂ©tantes, vĂȘtu d'une chemise blanche dĂ©contractĂ©e, il a lancĂ© le premier des trois pilotes. Je viens de me rĂ©veiller les gars », lĂąche-t-il aux Ă©quipes autour de la table. Face Ă  lui, dix chroniqueurs dont trois nouveaux visages ceux de la prothĂ©siste ongulaire Radia Kebaili, de la journaliste CĂ©line Alonzo et de la jeune influenceuse belge Camille Fischbach. À leurs cĂŽtĂ©s, Benjamin Castaldi, ValĂ©rie BenaĂŻm, Kelly Vedovelli, Bernard Montiel, Guillaume Genton, Gilles Favard rĂ©vĂ©lĂ© en fin de saison derniĂšre pour ses prises de bec avec Gilles Verdez et Oliv Oliv. Comme Ă  son habitude, Cyril Hanouna chambre, taquine mais s'agace aussi parfois. Les “ouais”, je n'en veux plus », demande-t-il au moment d'aborder un premier dĂ©bat. Et cet intitulĂ©, c'est trop long, ça ne va pas », dit-il aux Ă©quipes de production. Dans une bonne humeur omniprĂ©sente, les anciens ont rapidement retrouvĂ© leurs marques. Chez les nouveaux, Radia Kebaili et Camille Fischbach ont semblĂ© impressionnĂ©es tandis que CĂ©line Alonzo s'est dĂ©marquĂ©e par davantage d'aisance et de 15 heures, face Ă  un Cyril Hanouna en chemise noire, la deuxiĂšme session a laissĂ© une large place aux nouveaux chroniqueurs avec, prĂšs d'Isabelle Morini-Bosc, Nicolas Pernikoff et Myriam Palomba, les animateurs Nicolas Perrin et Lamal Pistolero, la modĂšle et comĂ©dienne Sally Sanogo, le chroniqueur de William Ă  midi » Antoni Ruiz et le comĂ©dien Anthony Ross. AprĂšs trois apparitions la saison derniĂšre, Anissa Consul fille de CĂ©cile, ancienne participante de MariĂ©s au premier regard » sur M6 a fait son retour. Je me sens Ă  l'aise dans “Touche pas Ă  mon poste”et Cyril fait tout pour que je le sois, nous a confiĂ© la jeune femme de 20 ans. J'aimerais bien continuer et revenir rĂ©guliĂšrement cette saison. » En plateau, Anissa s'est prĂȘtĂ©e au jeu des plaisanteries de Cyril Hanouna et a marquĂ© des prĂ©cieux points. Les autres nouveaux se sont Ă©galement Ă©panouis et ont pris part aux dĂ©bats proposĂ©s avec aprĂšs 17 heures, le troisiĂšme pilote a rĂ©uni Benjamin Castaldi, le revenant Jean-Michel Maire, Delphine Wespiser, BĂ©atrice Rosen la rĂ©vĂ©lation de la saison derniĂšre, GĂ©raldine Maillet, Raymond Aabou le chroniqueur prĂ©fĂ©rĂ© des tĂ©lĂ©spectateurs, Danielle Moreau et Gilles Verdez. L'animatrice Julie Raynaud, amie de longue date de Cyril Hanouna, s'est intĂ©grĂ©e Ă  la bande comme si elle en avait toujours fait partie. LĂ©na Guillou, ancienne candidate des Marseillais » et des Princes et princesse de l'amour » devenue influenceuse et YouTubeuse, faisait partie des nouveaux visages. La compagne du footballeur Adil Rami a pris la parole sans vraiment marquer les esprits au contraire de l'humoriste Nino Arial, redoutable sniper aux saillies ultra-efficaces comme a pu l'ĂȘtre Jean-Luc Lemoine avant lui dans l'Ă©mission. Enfin, le stand-upper IlyĂšs Djadel que Cyril Hanouna a dĂ©couvert au dernier Marrakech du rire est venu faire un happening de deux minutes qui a fait l'unanimitĂ©. Je suis incapable de dire qui va rĂ©ussir Ă  se faire une place cette annĂ©e »Lionel Stan, producteur de Touche pas Ă  mon poste! »À plusieurs reprises, Cyril Hanouna a rappelĂ© que ces essais, aussi satisfaisants soient-ils, ne dĂ©bouchent que trĂšs rarement sur des titularisations. Je suis un peu le Didier Deschamps de la tĂ©lĂ©vision, j'observe, je rĂ©flĂ©chis et je prendrai des dĂ©cisions », a-t-il caricaturĂ© avant d'ironiser sur les prĂ©cĂ©dentes saisons. Le pilote de “TPMP”, c'est le moment oĂč on essaye des gens qu'on ne revoit plus jamais ensuite. » AprĂšs les tournages, l'animateur-producteur reconnaĂźt que cela va ĂȘtre un vĂ©ritable casse-tĂȘte de faire des choix. Parmi les nouveaux, il y en a quatre ou cinq qui vont intĂ©grer l'Ă©quipe avec certitude », nous a-t-il rĂ©vĂ©lĂ©. Quant aux contenus des enregistrements, si Sacha Elbaz en sĂ©lectionnera astucieusement quelques-uns pour sa chronique hebdomadaire sur les coulisses de TPMP », ils demeureront secrets. Comme Ă  Las Vegas, ce qu'il se passe dans le pilote de Touche pas Ă  mon poste! » restera dans le pilote. J'adore faire des pilotes, on peut y dire des choses qu'on ne peut pas habituellement », a fait remarquer l'animateur, sans le moindre filtre lors des trois lire aussiJe n'aurais pas eu la mĂȘme carriĂšre» Cyril Hanouna dit sa gratitude Ă  Jean-Pierre Foucault Le pilote de “TPMP” est une vraie tradition chaque saison, souligne Lionel Stan. Ce sont les retrouvailles entre Cyril et toutes les Ă©quipes avec la coupure estivale, il en a besoin. » Le producteur ne considĂšre pas ces enregistrements comme un casting », sachant par expĂ©rience que les nouveaux chroniqueurs s'imposent plus souvent en dĂ©barquant en cours de saison qu'en s'essayant lors du pilote. J'ai trouvĂ© que cela s'Ă©tait bien passĂ© aujourd'hui, il y a plein de talents », nous a-t-il dĂ©clarĂ© en prĂ©cisant que le dernier mot reviendra Ă  Cyril Hanouna. Notre derniĂšre saison s'est trĂšs bien dĂ©roulĂ©e et il va avoir envie de miser sur ses valeurs sĂ»res. Je suis incapable de dire qui va rĂ©ussir Ă  se faire une place cette annĂ©e. » Quant Ă  la construction mĂȘme de l'Ă©mission, les rubriques restent quasiment les mĂȘmes. Nous avons une nouvelle Ă©quipe et une nouvelle Ă©criture pour rĂ©aliser nos magnĂ©tos », nous prĂ©cise-t-il. Autre petite nouveautĂ©, un QR code apparaĂźtra rĂ©guliĂšrement sur l'Ă©cran et permettra aux tĂ©lĂ©spectateurs d'accĂ©der Ă  un rĂ©sumĂ© de l'Ă©mission en nouvelle saison de Touche pas Ă  mon poste! » dĂ©bute le 29 aoĂ»t pour une diffusion du lundi au vendredi Ă  partir de 19h10 sur C8. Besoin d’effectuer des travaux tĂ©lĂ©coms ? Travaux-Fibre-Optique est une entreprise spĂ©cialisĂ©e dans le dĂ©bouchage de fourreau pour la fibre optique. 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on pourrait. Mais pour une fois on va vous demander de ne pas nous faire confiance et d’écouter plutĂŽt ce que nos clients ont Ă  dire de nous SecuPressVous n’ĂȘtes pas autorisĂ© Ă  accĂ©der Ă  lĂ  page enregistrĂ©s Votre IP 28 August 2022 1110Raison Mauvaise GĂ©olocalisationSupport ID APRNEWS - Hormis quelques romanciers comme le Sud-Africain John Maxwell Coetzee ou les NigĂ©rians Chinua Achebe et Wole Soyinka, il est l’intellectuel africain le plus traduit au monde. Chaque ouvrage qu’il publie est traduit dans une quinzaine de langues, dont le catalan, le nĂ©erlandais, le serbe, le danois, le suĂ©dois, l’arabe et le japonais. Pourtant, le rayonnement international de son travail est mal connu sur le continent et beaucoup n’hĂ©sitent pas Ă  lui tirer dessus Ă  boulets rouges. Comme aprĂšs son dernier sĂ©jour au Cameroun, en compagnie du prĂ©sident français, Emmanuel Macron. Jeune Afrique Êtes-vous frustrĂ© par les critiques incessantes auxquelles vos engagements publics vous exposent ? Achille Mbembe Il y a deux catĂ©gories de rĂ©ponses Ă  mes prises de position thĂ©oriques et publiques. D’une part, il y a des attaques, parfois ad hominem, des tentatives d’intimidation ou de chantage, voire, derniĂšrement, des menaces plus ou moins voilĂ©es. Elles viennent souvent d’individus paumĂ©s, qui ont ratĂ© leur vie et qui, pour expliquer leurs misĂšres, convoquent toutes sortes de boucs Ă©missaires. D’autre part, il y a des critiques d’autant plus bruyantes qu’elles sont oiseuses et sans objet. À l’origine de ce vacarme se trouvent souvent des gens qui ne cherchent pas Ă  rĂ©flĂ©chir aux vrais enjeux, qui ne les comprennent pas ou si peu, ou qui s’ennuient. Alors qu’ils pourraient consacrer leur Ă©nergie Ă  construire des idĂ©es, des projets, que sais-je, ils prĂ©fĂšrent tout dĂ©molir. C’est tellement plus facile ! Colonisant les rĂ©seaux sociaux Ă  longueur de journĂ©e, ils jouent le rĂŽle de petits ayatollahs et insultent ciel et terre. Que rĂ©pondez-vous Ă  ceux qui disent s’appuyer sur vos travaux acadĂ©miques pour critiquer vos engagements politiques ? Sur le plan proprement acadĂ©mique, je suis davantage lu, Ă©tudiĂ© et commentĂ© aux États-Unis, en Europe, dans des pays tels que l’Inde, le Mexique, le BrĂ©sil, la Turquie, etc., qu’en Afrique. TrĂšs peu d’Africains connaissent vĂ©ritablement mes travaux. Pour quelles raisons ? La plupart n’y ont tout simplement pas accĂšs. D’autres ne lisent point ou lisent mal. D’autres encore ne sont guĂšre au courant des thĂšmes sur lesquels portent mes Ă©crits ou n’ont pas l’humilitĂ© d’apprendre. Ce qui est certain, c’est qu’ici, le dĂ©bat est faussĂ©. Ailleurs, on m’invite pour rĂ©flĂ©chir, pour Ă©couter et dialoguer, pour dĂ©battre. Ici, nous ne sommes pas sur le terrain des idĂ©es. Au lieu de produire leur pensĂ©e propre, les plus sectaires d’entre eux prĂ©tendent me contredire Ă  coups de caricatures. Il suffit que je renifle et ils toussent. Nous sommes donc trĂšs loin de l’échange posĂ© et constructif qui fait avancer les idĂ©es et permet une comprĂ©hension plus subtile des dĂ©fis auxquels fait face le continent. Qu’est-ce qui, selon vous, explique ces attaques ad hominem, dont la plupart viennent d’intellectuels comme vous ? Il y a probablement une part d’envie et de jalousie. Mais pourquoi ceux qui m’insultent ne publient-ils pas, dans la durĂ©e, des livres sĂ©rieux et des articles dans les revues acadĂ©miques internationales ? Pourquoi ne produisent-ils pas des idĂ©es originales, des concepts et des analyses susceptibles de retenir l’attention de leurs pairs, de critiques reconnus, voire de dĂ©cideurs ? Eh bien, parce que c’est difficile. Tout cela est le rĂ©sultat d’annĂ©es de travail acharnĂ©, d’études et d’abnĂ©gation. L’engagement au service de la pensĂ©e est en effet semblable Ă  un sacerdoce et, il faut, pour rĂ©ussir, prendre des risques, sortir de la rĂ©pĂ©tition, Ă©prouver le besoin de faire partie de quelque chose d’utile. Au lieu d’emprunter des chemins aussi escarpĂ©s, beaucoup prĂ©fĂšrent se dĂ©fouler sur les rĂ©seaux sociaux. Que voulez-vous que j’y fasse ? Il y a nĂ©anmoins des critiques d’ordre politique ou idĂ©ologique qui vous sont adressĂ©es. Pourquoi n’y rĂ©pondez-vous jamais ? Je n’ai pas de temps Ă  perdre. Que dites-vous Ă  ceux qui affirment que vous avez changĂ© votre fusil d’épaule ? Auraient-ils attentivement suivi mon travail, ils auraient bien vu comment, au cours de toutes ces annĂ©es, la question de savoir ce qui vaut la peine d’ĂȘtre construit et comment a toujours Ă©tĂ© au centre de ma rĂ©flexion. Ils auraient pris bonne note de ma critique constante du sectarisme, de l’identitarisme et de toute forme de racialisme ou de nativisme. Ils auraient bien vu comment cette rĂ©flexion tourne de plus en plus autour de la thĂ©matique du vivant, de l’en-commun, de la dĂ©mocratie Ă  venir, de la rĂ©paration. C’est parce que, en vĂ©ritĂ©, je n’ai jamais Ă©tĂ© partisan de la rĂ©volte pour la rĂ©volte, en circuit clos. Mes prises de position politique ont toujours Ă©tĂ© la consĂ©quence de ma rĂ©flexion thĂ©orique. La question gĂ©nĂ©rale de la nature de notre sociĂ©tĂ© et des moyens de la transformer me prĂ©occupe toujours. Pendant longtemps, je l’ai abordĂ©e du point de vue de la critique thĂ©orique. Il ne s’agit pas de dĂ©serter complĂštement le champ de la thĂ©orie. Mais, cela est vrai, je suis Ă  un moment de mon propre parcours oĂč, face aux enjeux du siĂšcle, il me semble absolument nĂ©cessaire d’élargir nos modes de pensĂ©e et de prĂ©sence, d’habiter l’imagination autrement si on veut inventer de nouveaux liens avec l’ensemble du vivant. Avez-vous toujours Ă©tĂ© un rebelle ? Certains vous disent simplement arrogant
 Mon seul et unique rĂȘve dans la vie aura Ă©tĂ© d’ĂȘtre, du dĂ©but jusqu’à la fin, un esprit libre. Je n’ai jamais acceptĂ© d’avoir un directeur de conscience, quelqu’un qui me dicte ce que je dois penser, avec quel accent je dois parler, qui je dois frĂ©quenter, quelle opinion je dois entretenir, comment je dois me conduire. Je ne crois en aucun catĂ©chisme. Je n’appartiens Ă  aucun parti politique ni Ă  aucune secte. Je ne suis mĂȘme pas membre du syndicat des enseignants de mon universitĂ©. Je ne suis le fidĂšle d’aucune Église. Je n’ai pas de pasteur et ne possĂšde pas de biens je n’ai ni maison ni voiture, aucune cravate. Je dĂ©teste l’argent et n’en use point qui n’ait Ă©tĂ© gagnĂ© Ă  la sueur de mon front. Si faire l’expĂ©rience de cette sorte de frugalitĂ© et de joie ascĂ©tique, c’est ĂȘtre rebelle, alors j’aurai aspirĂ© toute ma vie Ă  en devenir un, et je ne suis pas loin du but. Dans quelle mesure ces traits de caractĂšre ont-ils influencĂ© votre parcours intellectuel et politique ? Je me suis laissĂ© porter par de rĂ©elles interrogations, les rencontres qu’il m’a Ă©tĂ© donnĂ© de vivre, une authentique curiositĂ©, les situations humaines qui m’ont interpellĂ©. Par exemple, sous l’influence de ma grand-mĂšre, j’ai consacrĂ© beaucoup de temps Ă  rĂ©flĂ©chir Ă  la question de la rĂ©sistance et de la lutte, ou encore Ă  celle des mĂ©moires de la dĂ©faite. Mes premiers travaux portaient sur les pratiques d’indocilitĂ© et d’indiscipline. J’ai Ă©tĂ© profondĂ©ment influencĂ© par les traditions prophĂ©tiques du christianisme, la thĂ©ologie de la libĂ©ration, les pensĂ©es juives du messianisme. Cela a aussi Ă©tĂ© le cas de l’expĂ©rience historique africaine-amĂ©ricaine, de l’expĂ©rience sud-africaine, toutes deux malheureusement peu connues ou Ă©tudiĂ©es en Afrique francophone. L’AFRIQUE EST À LA FOIS UNE RÉSERVE DE PUISSANCE ET UNE PUISSANCE EN RÉSERVE Comme vous le constatez, les courants de pensĂ©e qui m’ont le plus influencĂ© reposaient, les uns et les autres, sur un surplus de souffle, sur quelque assise spirituelle, sur le projet d’appartenance non Ă  un village restreint et fermĂ©, mais Ă  une communautĂ© vĂ©ritablement planĂ©taire. Je ne me suis jamais contentĂ© du politique pour le politique. Le politique ne se suffit pas Ă  lui-mĂȘme. Sans ce souffle et ce supplĂ©ment de sens, il se ramĂšne Ă  une vulgaire affaire de pouvoir pour le pouvoir, sans but ni finalitĂ© autre que le pouvoir. Cette dimension spirituelle explique-t-elle votre rĂ©ticence Ă  recourir Ă  la violence ou Ă  embrasser certaines formes de radicalisme ? Elle explique pourquoi tout ce cheminement m’aura conduit, en fin de compte, aux questions du vivant et de l’en-commun, interrogations dĂ©cisives de notre temps s’il en Ă©tait. Elle explique aussi pourquoi, face au sectarisme et Ă  l’esprit villageois de l’époque, j’évoque sans cesse l’afropolitanisme en tant que modalitĂ© d’ouverture sur le monde, de dĂ©closion du monde, ou en tant que figure singuliĂšre de la nĂ©cessaire conscience planĂ©taire que requiĂšrent les temps que nous vivons. Je sais que la violence des dominants est la mĂšre de toutes les autres violences. Je sais aussi qu’à certains moments de l’Histoire, il n’y a pas d’autre choix que de rĂ©sister. Si les conditions l’exigent, je prĂ©fĂšre mourir debout plutĂŽt qu’aplati, le visage affalĂ© sur la face ventrale de l’existence. Mais il ne s’agit pas de faire des choix dans l’abstrait. Il s’agit de les vivre au quotidien, dans des luttes rĂ©elles et situĂ©es, en faisant chaque fois le pari de l’intelligence et de l’espĂ©rance au dĂ©triment de la haine, de la bĂȘtise et du sectarisme. Je dĂ©teste le sectarisme, qui se nourrit de bĂȘtise et qui nourrit la haine. Le panafricanisme a-t-il une place dans votre cheminement intellectuel et politique ? Les motifs chrĂ©tiens de la crucifixion et de la rĂ©surrection m’auront marquĂ© plus que tout, peut-ĂȘtre parce qu’en eux se jouent, de façon trĂšs directe, la part tragique et la part d’allĂ©gresse de toute existence. Leur impact sur mon interprĂ©tation de l’anticolonialisme et ma philosophie de la libĂ©ration est incontestable. Le panafricanisme a toujours Ă©tĂ© pour moi une question ouverte. Il ne saurait ĂȘtre un dogme. On ne crĂ©e strictement rien en passant ses journĂ©e Ă  psalmodier Kwame Nkrumah, Patrice Lumumba, Cheikh Anta Diop, Frantz Fanon et tous les autres. Pour rĂ©pondre aux dĂ©fis de notre temps, nous sommes obligĂ©s de penser Ă  la fois avec eux et contre eux. Pour moi, l’Afrique est Ă  la fois une rĂ©serve de puissance et une puissance en rĂ©serve. Je milite pour qu’un jour, elle redevienne son centre propre, sa force propre, un vaste espace de circulation par-delĂ  les frontiĂšres hĂ©ritĂ©es de la colonisation, un acteur gĂ©opolitique Ă  part entiĂšre. Et c’est en mobilisant les ressources de l’intelligence collective, et non dans la bĂȘtise du sectarisme et de la haine, que nous y arriverons. Quelle est la nature exacte de votre rapport avec votre pays, le Cameroun ? TrĂšs jeune, j’ai eu des problĂšmes avec mon pays natal. J’avais 14 ans quand Ernest Ouandie a Ă©tĂ© exĂ©cutĂ©. J’avais suivi son procĂšs et celui de Mgr Albert Ndongmo quand j’étais Ă  l’internat, dans le secondaire. Cet Ă©pisode m’a beaucoup marquĂ©. Ma grand-mĂšre m’avait beaucoup parlĂ© de la lutte pour l’indĂ©pendance, Ă  laquelle elle avait pris part, et dans laquelle son fils unique, compagnon de route de Ruben Um Nyobe, est tombĂ©. Il s’appelait Pierre Yem Mback. Pendant une dizaine d’annĂ©es, j’ai Ă©tĂ© ostracisĂ© pour avoir publiĂ© les Ă©crits de Ruben Um Nyobe que je cherchais Ă  sauver de l’oubli. C’était Ă  une Ă©poque oĂč il Ă©tait interdit de prononcer son nom en public, le sien tout comme ceux des autres martyrs de l’époque. Mon regard sur notre histoire et sur ce dont nous sommes capables est donc tout sauf naĂŻf. Il suffit, Ă  cette Ă©poque, de lire proprement mes travaux. Cette part de luciditĂ©, j’y tiens. Pour le reste, mon plus grand souhait est que s’ouvre bientĂŽt pour le Cameroun un grand moment de rĂ©conciliation gĂ©nĂ©rale. Venons-en Ă  vos rapports avec la France. Comment les caractĂ©riseriez-vous ? Nous avons une histoire commune. Elle est ineffaçable. Mais avoir un passĂ© ensemble ne signifie pas automatiquement avoir un futur en commun. Il y a des mĂ©moires stĂ©riles, qui ouvrent sur des chemins qui ne mĂšnent nulle part. Le risque est de rester empĂȘtrĂ© dans ces mĂ©moires stĂ©riles. La mienne n’a jamais Ă©tĂ© une critique nihiliste de la politique française en Afrique. J’ai toujours vĂ©cu dans l’espĂ©rance qu’un horizon constructif puisse exister. Encore faut-il ĂȘtre capable d’en dĂ©chiffrer les signes. Cela exige de rester en permanence en Ă©veil. Le futur, il faut l’inventer. Pour ce faire, il nous faut sortir d’un rapport infantile et parfois hystĂ©rique avec la France. Est-ce ce qui explique votre rapprochement avec Emmanuel Macron ? La Françafrique n’a aucun avenir mĂȘme si sa lente agonie peut se poursuivre encore pendant un bon moment. Si beaucoup commencent Ă  le comprendre, trĂšs peu, cĂŽtĂ© français comme cĂŽtĂ© africain, ont une idĂ©e nette de ce par quoi il faut la remplacer. Le plus grave serait qu’elle survive davantage dans l’esprit de ceux qui prĂ©tendent la combattre que dans celui de ceux qui voudraient la pĂ©renniser. Sur un plan historique, il existe donc une fenĂȘtre de tir. C’est mon pari, et je peux Ă©videmment me tromper. Il faut s’en saisir et essayer de l’élargir, car elle ne restera pas ouverte pendant longtemps. C’est ce Ă  quoi l’on s’efforce de contribuer, comment y contribuent au demeurant quantitĂ© d’individus, mouvements et petits collectifs en Afrique et en France. On vous a reprochĂ© d’avoir acceptĂ© d’accompagner Emmanuel Macron au Cameroun, lors de sa derniĂšre tournĂ©e africaine. Pourquoi l’avez-vous fait ? Je ne vois pas de quoi ils se mĂȘlent. À LIRECameroun – France tout se joue aujourd’hui, par Achille Mbembe L’intellectuel que vous ĂȘtes ne se lie-t-il pas les mains en acceptant ce type d’invitation ? Emmanuel Macron n’a jamais proposĂ© de me lier les mains. En vĂ©ritĂ©, ce qui l’intĂ©resse, ce qui l’a toujours intĂ©ressĂ©, c’est qu’elles soient le plus libres possible. Je parle des mains, mais il s’agit en rĂ©alitĂ© du cerveau. Si connivence il y a – et elle enrage beaucoup d’ignorants –, c’est prĂ©cisĂ©ment sur cette base. Il est en effet possible d’entretenir avec le pouvoir, tout pouvoir, un rapport de totale libertĂ©. Les faibles d’esprit n’étant pas habituĂ©s Ă  ce type de relation, je comprends qu’ils laissent fleurir maints fantasmes Ă  mon sujet et au sujet de mon rapport Ă  Emmanuel Macron. Que rĂ©pondez-vous Ă  ceux qui prĂ©conisent une rupture nette avec la France ? Je l’ai dit Ă  plusieurs reprises, il n’y a strictement rien que la France puisse donner Ă  l’Afrique que l’Afrique ne puisse s’offrir Ă  elle-mĂȘme. Il n’y a pas meilleur pari historique et dĂ©claration plus radicale de libertĂ©. Encore faut-il en mesurer les consĂ©quences et ĂȘtre prĂȘt Ă  les assumer. Je crois, avec plusieurs autres, qu’il faut sortir d’un face-Ă -face stĂ©rile avec la France, dans la perspective de rĂ©invention d’un monde en commun. Parce que nous n’avons pas le choix. Les grands dĂ©fis sont communs, l’avenir ne pourra ĂȘtre que commun. Je suis, comme vous l’imaginez, de celles et ceux qui plaident pour un engagement critique avec le reste du monde, avec la France, mais aussi avec les États-Unis, la Chine, la Russie, l’Inde, l’Allemagne et les autres puissances du monde. De toute façon, ce ne sont pas des choses qui se dĂ©crĂštent. Une rupture ne s’improvise pas. Elle se construit, loin des incantations. À peu prĂšs un an aprĂšs le Sommet de Montpellier, oĂč en est-on ? Petit Ă  petit, un autre Ă©cosystĂšme doit se mettre en place avec de nouveaux acteurs, de nouveaux outils intelligents, et d’abord en Afrique mĂȘme, oĂč nous disposons d’un remarquable rĂ©servoir de jeunes. La Fondation de l’innovation pour la dĂ©mocratie sera lancĂ©e en octobre prochain et commencera ses activitĂ©s dĂšs 2023. Elle se construira avec celles et ceux qui sont d’ores et dĂ©jĂ  engagĂ©s dans l’animation de l’intelligence collective et la mobilisation citoyenne. Elle leur donnera de la rĂ©sonance et des possibilitĂ©s de dĂ©veloppement. Elle proposera des lieux physiques et digitaux de dĂ©bat, d’échange, de construction de connaissances et de sens, des parcours pĂ©dagogiques cibles, de la mise en rĂ©seau de collectifs, de l’accompagnement de projets innovants. Elle sera Ă  la fois dans l’écoute, dans la collaboration et dans la transmission. Elle investira dans des technologies intelligentes
 Bref, des formes inĂ©dites d’accĂšs aux savoirs, de prise de conscience et de mobilisation seront co-construites pas Ă  pas, avec toutes celles et tous ceux qui sont soucieux de rĂ©armer la pensĂ©e sur la dĂ©mocratie et de mobiliser les bonnes volontĂ©s. L’idĂ©e est de relancer l’agenda dĂ©mocratique sur le continent. Que devient la Maison des mondes africains ? La Maison des mondes africains verra le jour bien avant la fin du deuxiĂšme quinquennat d’Emmanuel Macron. Luc Briard, Liz Gomis et bien d’autres y travaillent avec intelligence et acharnement. Notre vƓu est que la Ville de Paris, Anne Hidalgo en premier, s’y implique avec tout l’entrain que suscite ce projet aussi bien en France qu’à travers le reste du monde. D’autres initiatives sont en cours, dans l’esprit du Sommet de Montpellier. Tel est le cas du Campus nomade et du Collegium Afrique-Europe que pilote l’historienne Leyla Dakhli. D’autres groupes de travail vont progressivement ĂȘtre mis en place, notamment sur les musĂ©es de demain et autres tiers lieux, ou sur le dĂ©veloppement des industries culturelles en Afrique. Le mĂȘme Ă©lan est en cours dans les grandes institutions de recherche telles que le CNRS ou l’IRD. L’AFD n’est pas en reste, puisqu’elle est Ă  la pointe de ce renouveau en gestation. En rĂ©alitĂ©, c’est un vaste mouvement intellectuel et gĂ©nĂ©rationnel qu’il faut enclencher. Pour cela, il y a besoin d’un vĂ©ritable rĂ©armement du point de vue des idĂ©es et des concepts. Le Sommet de Montpellier a ouvert la voie Ă  un dialogue substantiel avec la sociĂ©tĂ© civile qui repose sur cette nouvelle forme d’intelligence. Nous transformerons la relation en mettant cette façon de penser au service de co-actions inĂ©dites par le biais d’outils intelligents. Du reste, au cours des trois annĂ©es qui viennent, neuf forums rĂ©gionaux auront lieu, Ă  commencer par celui de Johannesburg, en octobre. C’est ainsi que l’on construira, mĂ©thodiquement, la rupture. Et qu’en est-il des autres facteurs tels que les interventions militaires ou le franc CFA ? L’on n’échappera pas Ă  une remise Ă  plat de toutes ces questions. Il y a une forte demande, notamment de la part des nouvelles gĂ©nĂ©rations, de reprendre en main le destin des nations africaines et, sur cette base, de participer librement Ă  l’édification de la communautĂ© terrestre. Une simple rĂ©volte sans idĂ©es ni moyens serait cependant la pire maniĂšre de s’y prendre. Si rupture avec les modĂšles passĂ©s il doit y avoir, il faut, ensemble, tracer l’horizon et construire le chemin de façon mĂ©thodique. AprĂšs ce qui s’est passĂ© au Mali, il est temps, par exemple, de changer radicalement la posture stratĂ©gique française en Afrique. Il ne faut pas seulement sortir du paradigme des expĂ©ditions militaires Ă  rĂ©pĂ©tition. Il faut Ă©largir notre conception de la sĂ©curitĂ© humaine sur le continent et poser, sans masque, la question de la prĂ©sence et de l’utilitĂ© des bases militaires françaises dans un contexte de relance de la compĂ©tition entre les puissances. Certains analystes prĂ©tendent qu’une des raisons de la perte d’influence française en Afrique est la conditionnalitĂ© dĂ©mocratique. C’est faux. L’on ne mettra pas fin Ă  la fragilitĂ© politique des États africains par davantage de militarisme ou en fermant les yeux sur les dĂ©vastations qui rĂ©sultent de la tyrannie. Plus la France renforcera sa posture militariste en liant son sort Ă  celui de pouvoirs corrompus, vieillissants et prĂ©dateurs, plus elle mettra en danger ses propres intĂ©rĂȘts. L’aggiornamento sera intĂ©gral ou ne sera pas. Que pensez-vous de l’engagement d’Emmanuel Macron de mettre en place une commission d’historiens pour revisiter les annĂ©es de guerre 1960 et 1971 au Cameroun ? Cet engagement s’inscrit dans la continuitĂ© du travail fait autour des restitutions, de l’AlgĂ©rie et du Rwanda. À mes yeux, les trois rapports produits Ă  ces occasions par Felwine Sarr et BĂ©nĂ©dicte Savoy, Benjamin Stora, Vincent Duclert et son Ă©quipe constituent de prĂ©cieux documents. C’est aux sociĂ©tĂ©s civiles française et africaines de s’en saisir afin de tracer de nouveaux chemins d’avenir. Mais nous avons autant besoin de la pression des sociĂ©tĂ©s civiles que d’alliĂ©s Ă  l’intĂ©rieur de la technostructure qui sachent traduire en politiques publiques effectives ce qui, autrement, demeurerait un simple vƓu pieux. Dans le cas du Cameroun, l’espoir est que le devoir de vĂ©ritĂ© sera enfin honorĂ© et que, sur cette base, il sera possible de remettre la mĂ©moire au service d’un futur partagĂ©. On connait votre relation avec Emmanuel Macron. Entretenez-vous des liens avec des chefs d’État africains ? Il m’est arrivĂ© de discuter avec certains d’entre eux, et ils ne sont pas nombreux. Mais j’entretiens aussi des conversations avec d’autres figures publiques ou privĂ©es, des diplomates, des footballeurs professionnels, des artistes, des musiciens et, de temps Ă  autre, des hommes extrĂȘmement aisĂ©s et cultivĂ©s, qui ont lu ce que j’ai Ă©crit et qui dĂ©sirent en savoir davantage. Je siĂšge dans les conseils d’administration d’un certain nombre de fondations, en Afrique du Sud et Ă  l’étranger. Je participe donc constamment Ă  des flux d’idĂ©es qui se renouvellent sans cesse et m’obligent Ă  rester en permanence en Ă©veil. Trouvez-vous encore le temps d’écrire ? Deux ouvrages paraĂźtront dĂ©but 2023. Le premier, Les Liens Ă  venir, sortira chez Actes Sud, et le deuxiĂšme, La CommunautĂ© terrestre, aux Ă©ditions La DĂ©couverte. Source Jeune Afrique 403 ERROR The Amazon CloudFront distribution is configured to block access from your country. 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